La capitainerie et la vigie

Le port départemental du Tréport accueille trois officiers de port.

A noter que les officiers de port bénéficient d’une délégation de la Préfecture Maritime de Cherbourg-en-Cotentin (Manche) pour l’attribution des mouillages devant le port du Tréport. Cette délégation ne vaut que par beau temps (hors bulletins météorologiques spéciaux – BMS) et il revient alors au sémaphore de Ault (Somme) de surveiller la mouillage. Par gros temps, c’est le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) Gris-Nez à Audinghen (Pas-de-Calais) qui reprend cette activité d’attribution de mouillages.

Zone de mouillage et d’attente

Une zone de mouillage et d’attente est prévue au large du port du Tréport, pour les navires de commerce.

La zone d’attente est délimitée par les points suivants :

– E : 50° 05’ 75 N – 001° 19’ 40 E

– F : 50° 06’ 00 N – 001° 20’ 20 E

– G : 50° 06’ 76 N – 001° 19’ 42 E

– H : 50° 06’ 35 N – 001° 18’ 47 E

Le pilotage, le lamanage et le remorquage

Le pilotage

Le port du Tréport accueille une station de pilotage. Un pilote y opère, avec une embarcation. La station comprend donc trois personnels dont le pilote portuaire, Yann Melliani. Ce dernier travaille avec Gilles Ricque et M.Gauthier et occasionnellement avec un marin qui opère des remplacements, Francis Roussel.

Le lamanage

Les trois personnes qui travaillent à la station de pilotage sont également ceux qui assurent l’activité de lamanage.

Le remorquage

Un remorqueur opère au port du Tréport. C’est d’ailleurs lui qui sert, en même temps, de pilotine.

L’activité de remorquage est effectuée par la même équipe qui opère pour le pilotage et le lamanage.

Les mesures complémentaires de sécurité

Les moyens de protection mis en œuvre sur le port de commerce sont :

– de la vidéosurveillance, avec un local dédié à l’intérieur du bâtiment n° 29 (bâtiment protégé par un système d’alarme avec détection volumétrique, capteurs d’accès ainsi que sur le réseau d’alimentation électrique) ;

– des clôtures, portails et autres dispositifs, formant une clôture rigide d’une hauteur de 2,50 mètres avec bavolet droit de 3 barbelés. Les portails véhicules / engins sont de différents types. Les accès piétons sont de type battants-ouvrants à digicodes avec verrouillage électromagnétique ou à gâche électrique ;

– de l’éclairage qui fonctionne à minima, et qui comprend un éclairage complémentaire pouvant être déclenché par télécommande par les éclusiers pontiers coordinateurs, l’officier de port et par l’affréteur. En cas de coupure d’alimentation électrique réseau, un éclairage de secours sur groupe électrogène est prévu pour éclairer un navire à quai.

Le personnel ASIP de la CCI Littoral Hauts-de-France désigné pour la mission de sûreté des installations portuaires est disponible 24h/24 7jours/7 par une astreinte téléphonique.

Les moyens de transmission dédiés à la sûreté  :

– téléphonie ;

– téléphonie mobile (utilisation de 3 fréquences : 900 MHz, 1 800 MHz, 1 900 MHz) ;

– internet ;

– VHF (bande de radiofréquences comprises entre 30 et 300 MHz) ;

Les mesures de protection des données en relation avec la sûreté  :

Le plan de sûreté de l’installation portuaire ainsi que l’évaluation de sûreté de l’installation portuaire sont stockés sur support numérique : il est remis à l’autorité de police du port.